L’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), en partenariat avec l’ONG Messi, a organisé une rencontre d’échanges autour de l’éducation à la santé et à une vie saine, le samedi 3 mai 2025 au complexe Agora de Koumassi. 

Cette initiative visait à renforcer le dialogue entre les communautés, les décideurs et les partenaires financiers, en vue de soutenir la formation des enseignants sur ces thématiques essentielles. Selon Mme Agathe Blanc, représentante de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, cette activité s’inscrit dans la dynamique de promotion de l’éducation à la santé et à une vie saine. « L’objectif est de créer un cadre de dialogue entre les adolescents, les jeunes et les décideurs, notamment les ministères concernés, les guides religieux et les chefs de communauté », a-t-elle expliqué.

Elle a également souligné l’importance de renforcer l’enseignement de l’éducation à la santé et à la vie saine, aussi bien dans les écoles que dans les communautés. 

De son côté, Baba Sangaré, représentant du ministère de la Famille et de l’Enfant, a salué l’initiative. Selon lui, cette lucarne ouverte aux jeunes permettra de protéger et de promouvoir leur santé ainsi que leurs droits sexuels et reproductifs, dans un contexte marqué par les tabous, la persistance de traditions patriarcales et d’autres pratiques néfastes.

Au dire de la représentante du programme santé scolaire et universitaire, Rose Séry Kouamé, cette rencontre constitue une avancée significative dans la lutte contre les obstacles à l’éducation sanitaire des jeunes. Elle a rappelé que l’école reste un espace stratégique pour transmettre des messages de prévention et de promotion de la santé.

« Il est indispensable d’intégrer de manière systématique l’éducation à la santé et à la vie saine dans les curricula scolaires. Cela permettra non seulement d’éduquer les élèves, mais aussi de sensibiliser indirectement les familles à travers eux », a-t-elle affirmé.

EA