Édito
Le pari était audacieux, presque fou, mais le chemin parcouru par notre équipe féminine depuis trois saisons frôle la perfection et force l’admiration .
Un titre de championnes de D2 dès la première saison, une remarquable 2e place pour leur première année en D1 et, cette saison, le sacre tant attendu de championnes de Côte d’Ivoire. Difficile de rêver mieux pour une section renaissante. Cette réussite n’est pas le fruit du hasard : elle est le reflet d’un travail acharné, d’une organisation solide et d’un esprit d’équipe exemplaire. Tous ceux qui ont contribué à cette belle épopée méritent nos plus sincères félicitations. En premier lieu, nos joueuses, qui ont fait preuve d’un mental d’acier, d’un engagement sans faille et d’un talent indiscutable. Mais aussi tout le staff, qui a su les encadrer avec passion, rigueur, exigence et bienveillance. Ce succès est aussi celui d’un club visionnaire et structuré, qui n’a cessé, au fil des années, d’élargir son champ d’action, d’intégrer de nouvelles activités, de repousser les limites de ses ambitions et toujours sans jamais compromettre son équilibre ou ses valeurs. Bien au contraire, chaque ajout a renforcé l’ensemble. À l’équipe professionnelle, véritable socle de départ, sont venus s’ajouter un centre de formation de renommée mondiale, des activités sport-loisir ouvertes à tous à Sol Béni, un hôtel-restaurant, une radio dynamique et, très bientôt, un tout nouveau centre d’entraînement qui viendra renforcer nos infrastructures. Aujourd’hui, il n’est pas rare de vivre, en une seule journée, l’effervescence d’un match capital de notre équipe fanion, la ferveur d’un match de notre équipe féminine, l’enthousiasme de nos jeunes académiciens en déplacement à l’international, et l’énergie communicative des centaines d’enfants en jaune et noir qui animent les terrains de Sol Béni. Ils y jouent au football, au basket-ball, y apprennent à nager, à se dépasser dans le judo ou le taekwondo. Voilà le quotidien vibrant d’un club qui vit pleinement son projet, qui croit en sa jeunesse, qui fait rayonner le sport et les valeurs qui l’accompagnent. Et ce n’est qu’un début. D’ici quelques mois, avec la gestion conjointe de deux complexes sportifs, Sol Béni et Gboro Gbata, l’ASEC Mimosas franchira une nouvelle étape décisive de son développement. Une évolution naturelle, à la hauteur de son histoire et de ses ambitions. Mais avant de se tourner résolument vers cet avenir prometteur, il reste à nos hommes un dernier combat à mener : disputer le tout dernier match de la saison, avec, en ligne de mire, une chance, même infime, d’accrocher un 30e titre à notre prestigieux palmarès. Comme nous l’avons répété tout au long de cette saison : cette opportunité doit être saisie, avec détermination et foi, sur la pelouse du Stade Charles KONAN-BANNY de Yamoussoukro, tout en espérant une issue favorable du côté d’Abidjan. Première ou deuxième place, le terrain en décidera ce dimanche. Ce seront peut-être des larmes de joie, peut-être un goût amer de regret, mais ce devra être, dans tous les cas, l’expression d’un engagement total jusqu’à la dernière minute.
Alors jouons avec le cœur, donnons le maximum, chantons, vibrons, prions, croisons les doigts. Mais donnons tout pour connaître un autre grand bonheur ! On ne peut se lasser de tels moments ! Bonne chance à nos Mimos !
Benoît YOU
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