Molare devrait faire face à la justice à s
Ce mercredi 2 juillet 2025, un drame s’est produit sur la route, à Cocody-Angré, 8e tranche, impliquant l’artiste ivoirien Molare. Malheureusement l'accident a coûté la vie à une personne, Tolah Elise, percutée alors qu'elle marchait sur le trottoir. Elle a succombé à ses blessures à ses blessures, selon les informations en notre possession, ce jeudi 3 juillet 2025.
Les circonstances exactes de l’accident restent à préciser, mais cet incident soulève d’importantes questions juridiques, notamment en ce qui concerne la responsabilité de Molare. En Côte d’Ivoire, la législation prévoit des sanctions en cas d’accident ayant entraîné la mort, conformément à l’article 392 du Code pénal ivoirien. Il encadre la responsabilité en cas d’homicide ou de blessures involontaires. Il stipule que quiconque, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou non-respect des règlements, cause involontairement la mort ou des blessures à autrui, peut être puni d’une peine d’emprisonnement de 3 mois à 3 ans, ainsi que d’une amende comprise entre 100 000 et 1 000 000 de francs CFA.
En fait, ce texte vise à sanctionner les comportements fautifs qui, sans intention de tuer ou de blesser, entraînent des conséquences graves. Par exemple, un conducteur qui, par inattention, renverse un piéton, ou un individu qui, par négligence, provoque un accident, peuvent être poursuivis en vertu de cet article.
Les implications pour Molare
Dans le cas de l’accident impliquant Molare, si sa responsabilité est établie par les autorités compétentes après une enquête approfondie, il pourrait faire face à des sanctions pénales conformément à cet article. La gravité de la peine dépendra notamment des circonstances précises de l’accident, telles que la vitesse, l’état d’ébriété ou toute autre circonstance aggravante.
Il est également important de noter que, selon la gravité de l’accident, d’autres sanctions peuvent s’appliquer, comme la suspension ou l’annulation du permis de conduire, ou encore des indemnisations pour la famille. D'ailleurs, dans un communiqué signé de Oumar SACKO, directeur général des Transports terrestres et de la Circulation, on lire clairement : "Sans préjudice de poursuites pénales, une enquête administrative a été ouverte par les services du Ministère des Transports. Les résultats seront examinés lors d'une session spéciale de la commission de suspension et de retrait du permis de conduire, en présence du mis en cause.
On peut donc le dire, après l'intervention chirurgicale du bras qu'il doit subir, l'artiste et homme d'affaires devra faire face à la justice. Il n'est donc pas sorti d'affaire.
Modeste KONÉ
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