Les membres de la Task force de la CEDEAO continuent de plaider pour une meilleure politique de libre circulation des personnes et des biens dans les pays membres de l'organisation
La Taks force (force opérationnelle) de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie à Abidjan, la capitale ivoirienne, du 1er au 3 juillet 2025, en vue de dresser le bilan de 8 années d’exercice sur le Schéma de libéralisation des échanges (SLE).
Une rencontre qui a permis au président de la Task force, Dr Mohamed Ibn Chambas de situer les raisons de sa tenue. « Il s’agira pour nous de parler, sans langue de bois, sur les problèmes rencontrés depuis la mise en place de cette organisation. Mais aussi et surtout, de faire des propositions concrètes visant à renforcer les actions de la Task force », a-t-il dit à l’ouverture du conclave.
Pour lui, l’heure est donc au réalisme, pour créer « des conditions appropriées pour faire prospérer les richesses de la région. Car, dira-t-il, la CEDEAO, au-delà de l’aspect politique est aussi « une promesse économique pour les peuples ».
Présente à cette rencontre, la Commissaire des affaires économiques et à l’Agriculture de la Commission de la CEDEAO, Mme Massandjé Touré-Litsé, a salué les avancées techniques obtenues par la Task force.
« Nous avons enregistré des progrès tangibles, avec l’adoption du Certificat d’origine électronique, le déploiement du Système intégré de gestion des marchandises en transit (Sigmat) et l’harmonisation des normes sanitaires et phytosanitaires », a-t-elle énuméré. Tout en témoignant sa gratitude aux autorités qui ont eu une oreille attentive au « long plaidoyer » de l’organisation.
Elle reconnaît toutefois que, malgré les efforts, les populations continuent de faire face à des obstacles notamment dans les corridors et le transit des produits agro-sylvo-pastoraux.
Au terme de ces trois jours d’échanges, il s’agit de parvenir à mettre en place une feuille de route claire et pragmatique qui prend en compte les réalités locales, tout en respectant les engagements communautaires.
Solange ARALAMON
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