Le décès d'Ibrahima Sow a surpris plus d'un
La nouvelle du décès d’Ibrahima Sow, jeune Ivoirien qui s’était illustré par sa parfaite lecture du Coran lors d’un concours en Tanzanie, a profondément touché la communauté musulmane en Côte d’Ivoire et en Afrique. Cette brusque disparition suscite beaucoup d’émotions, mais surtout de questions, car rien ne présageait une telle situation. Interrogé par une équipe de pressecotedivoire.ci, un proche du défunt a bien voulu partager les derniers instants d’Ibrahima Sow, le mercredi 30 juillet 2025. « Ibrahima n’était pas gravement malade.
Le vendredi 11 juillet, il nous a dit qu’il se sentait fatigué, ce qui semblait normal après son retour du Hadj. Le dimanche soir, la famille l’a conduit à l’hôpital. Après les examens, on lui a diagnostiqué un paludisme. Des perfusions ont été administrées et il a été hospitalisé jusqu’au mardi 15 juillet, où il est décédé à l’hôpital général d’Anyama, entre 8h50 et 9h00 du matin. Après son retour de la Mecque, Ibrahima avait repris ses cours normalement. Il n’avait aucune pathologie grave. C’est Allah qui a voulu qu’il parte », a affirmé son frère aîné, Aboudramane Sow. Ibrahima Sow s’est révélé au public en mars 2024, en remportant le premier prix du concours panafricain de récitation coranique organisé en Tanzanie.
L’événement rassemblait 22 pays et plus de 100 000 spectateurs. Le départ prématuré de ce jeune homme de 21 ans laisse un vide dans la communauté musulmane en particulier et en Côte d’Ivoire en général. Toutefois, son héritage moral et spirituel restera inscrit dans la mémoire collective.
Sonia FAITAI
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