C’est une page inattendue qui s’ouvre dans la carrière de Serge Aurier. À 32 ans, l’international ivoirien quitte les pelouses européennes pour rejoindre le Persepolis FC, géant du football iranien, avec lequel il s’est engagé jusqu’en juin 2026. Libre de tout contrat depuis son départ de Galatasaray, le défenseur latéral amorce ainsi un virage surprenant, mais révélateur d’une volonté de relance et de nouveaux horizons.

Formé à Lens et révélé à Toulouse, Aurier s’est fait connaître du grand public sous les couleurs du Paris Saint-Germain, où il a remporté plusieurs titres nationaux. Après un passage en Premier League avec Tottenham, puis en Liga à Villarreal, il avait rejoint la Turquie en 2023 pour porter les couleurs de Galatasaray. Un parcours riche, marqué par des performances de haut niveau, mais aussi par des périodes d’irrégularité et de blessures.

En signant au Persepolis FC, l’un des clubs les plus titrés et populaires d’Iran, Aurier opte pour un challenge aussi ambitieux qu’inhabituel. Il sera dirigé par Vahid Hashemian, ancien attaquant international iranien passé par le Bayern Munich, nommé entraîneur début juillet. Le club, engagé dans la prochaine édition de la Ligue des champions asiatique, espère que l’arrivée d’un joueur expérimenté comme Aurier apportera une stabilité défensive et un leadership précieux dans le vestiaire.

À l’aube de ses 33 ans, Aurier semble déterminé à prouver qu’il peut encore peser dans un championnat, même moins médiatisé. L’Iran pourrait bien devenir le théâtre d’une renaissance pour le joueur ivoirien, à quelques mois de la CAN 2026, qu’il espère toujours disputer avec les Éléphants. Son expérience, sa combativité et son sens du jeu pourraient faire la différence dans un environnement inédit pour lui.

"C’est un nouveau défi que j’accueille avec enthousiasme. Le Persepolis FC est un grand club en Asie, avec une vraie ferveur populaire. J’ai hâte d’apporter mon expérience et de vivre cette aventure à fond," aurait déclaré Aurier lors de sa présentation officielle.

GZ