Rentrée scolaire 2025-2026 : quand la peur et le doute s’installent chez les parents à cause des élections
Bien qu’il y ait de la peur et la réticence d’autres parents d’élèves effectuent les premiers pas pour les inscriptions
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Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a fixé au 8 septembre 2025 la rentrée scolaire pour l’année 2025-2026. Mais avant cela, les parents devront procéder aux inscriptions de leurs enfants.
À quelques jours seulement de la reprise des cours, de nombreux parents sont partagés entre interrogations et incertitudes, et ce, en raison de l’élection présidentielle prévue le 25 octobre, soit un peu plus d’un mois plus tard. Beaucoup d’entre eux s’inquiètent pour la sécurité de leurs enfants, d’autant plus que les échéances électorales sont souvent marquées par des violences.
Un micro-trottoir réalisé par une équipe de Pressecotedivoire.ci jeudi 28 août 2025 dans différentes communes d’Abidjan a permis de recueillir les avis des uns et des autres.
Nous mettons cap sur Bassam, à quelques kilomètres d’Abidjan. Dans le marché, nous rencontrons deux parents d’élèves, M. Koffi et son ami, de retour d’un établissement où ils viennent d’inscrire leurs enfants.
« La situation actuelle liée aux élections fait un peu peur. Elle suscite des doutes, surtout compte tenu des événements passés. Néanmoins, on ne peut pas se baser là-dessus pour repousser l’inscription des enfants. Nous sommes passés par l’école, nous avons effectué les premières démarches, car la rentrée est fixée au 8 septembre. Nous l’avons fait, on verra ensuite. On espère que tout se passe bien en octobre », nous informe M. Koffi. Secrétaire dans une entreprise de la place, Mme Kouamé partage l’avis de M. Koffi :
« J’ai inscrit mon enfant. Il débute le 1er septembre et j’ai déjà pris la liste des fournitures. Certes, les élections nous inquiètent, mais les enfants ne peuvent pas rester à la maison. Et pour certaines écoles privées, où les places sont limitées, il vaut mieux s’y prendre tôt. » Un autre parent rencontré dans la commune de Marcory, qui souhaite garder l’anonymat, exprime une position différente. Il préfère attendre la fin des élections pour envisager la rentrée scolaire :
« Je préfère attendre après les votes. Si les élections se déroulent tranquillement, sans incident, alors ils iront à l’école. Pour l’instant, ils restent ici. La crise de 2010 m’a profondément marqué et j’espère ne plus revivre cela. Donc, actuellement, je ne peux pas parler de rentrée scolaire », affirme-t-il. Plusieurs autres personnes rencontrées estiment également qu’il est trop tôt pour procéder aux inscriptions, au vu du climat électoral préoccupant. G. K. s’inscrit dans ce même état d’esprit :
« Je préfère inscrire mes enfants après les élections. Pour moi, c’est plus sûr. Nous aussi, parents, avons peur. Laisser les enfants aller à l’école maintenant ne me rassure pas. Je préfère attendre », nous confie-t-elle. Alors que la rentrée approche, prudence et optimisme cohabitent chez les parents. Certains inscrivent leurs enfants par souci d’organisation et de continuité, tandis que d’autres préfèrent attendre un climat plus apaisé, espérant que tout se déroulera dans le calme. Sonia FAITAI
« La situation actuelle liée aux élections fait un peu peur. Elle suscite des doutes, surtout compte tenu des événements passés. Néanmoins, on ne peut pas se baser là-dessus pour repousser l’inscription des enfants. Nous sommes passés par l’école, nous avons effectué les premières démarches, car la rentrée est fixée au 8 septembre. Nous l’avons fait, on verra ensuite. On espère que tout se passe bien en octobre », nous informe M. Koffi. Secrétaire dans une entreprise de la place, Mme Kouamé partage l’avis de M. Koffi :
« J’ai inscrit mon enfant. Il débute le 1er septembre et j’ai déjà pris la liste des fournitures. Certes, les élections nous inquiètent, mais les enfants ne peuvent pas rester à la maison. Et pour certaines écoles privées, où les places sont limitées, il vaut mieux s’y prendre tôt. » Un autre parent rencontré dans la commune de Marcory, qui souhaite garder l’anonymat, exprime une position différente. Il préfère attendre la fin des élections pour envisager la rentrée scolaire :
« Je préfère attendre après les votes. Si les élections se déroulent tranquillement, sans incident, alors ils iront à l’école. Pour l’instant, ils restent ici. La crise de 2010 m’a profondément marqué et j’espère ne plus revivre cela. Donc, actuellement, je ne peux pas parler de rentrée scolaire », affirme-t-il. Plusieurs autres personnes rencontrées estiment également qu’il est trop tôt pour procéder aux inscriptions, au vu du climat électoral préoccupant. G. K. s’inscrit dans ce même état d’esprit :
« Je préfère inscrire mes enfants après les élections. Pour moi, c’est plus sûr. Nous aussi, parents, avons peur. Laisser les enfants aller à l’école maintenant ne me rassure pas. Je préfère attendre », nous confie-t-elle. Alors que la rentrée approche, prudence et optimisme cohabitent chez les parents. Certains inscrivent leurs enfants par souci d’organisation et de continuité, tandis que d’autres préfèrent attendre un climat plus apaisé, espérant que tout se déroulera dans le calme. Sonia FAITAI
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