Présidentielle 2025 : Vagondo Diomandé appelle les préfets à anticiper les risques et à garantir un scrutin apaisé
Le ministre de l’Intérieur insiste sur l’impartialité du corps préfectoral dans leurs actes
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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, a exhorté le corps préfectoral à anticiper tout risque pouvant perturber la présidentielle de 2025 et à y répondre de manière rapide et adaptée.
C’était à l’occasion d’une rencontre d’échanges tenue ce vendredi 3 octobre à Yamoussoukro entre la Commission Électorale Indépendante (CEI) et les préfets de région et de département.
« L’élection présidentielle ne se limite pas à un simple rendez-vous électoral. Elle fonde la légitimité de nos institutions, incarne la souveraineté populaire et reflète la maturité de notre démocratie », a rappelé le ministre.
Face à ces enjeux, il a invité les préfets et sous-préfets à jouer pleinement leur rôle d’encadrement, de médiation et d’apaisement. « Soyez à l’écoute des signaux faibles, des tensions latentes. Dialoguez avec tous les acteurs locaux et proposez des réponses concrètes aux situations à risque », a-t-il insisté.
Le ministre a souligné que les représentants de l’État doivent veiller à la transparence, à la sécurité et à la sérénité du processus électoral. Ils sont, selon lui, des maillons essentiels du dispositif mis en place par la CEI.
Il les a appelés à travailler en étroite collaboration avec la CEI, les forces de défense et de sécurité ainsi que les autorités locales, pour assurer notamment : la disponibilité du personnel électoral, la sécurité de toutes les étapes du processus, avant, pendant et après le scrutin, le libre exercice du droit de vote dans la dignité, sans crainte ni intimidation.
« Aucun trouble, aucune violence, aucune intimidation ne doit être toléré », a martelé le général Diomandé, insistant sur la nécessité d’incarner l’impartialité et l’autorité de l’État dans chaque parole, chaque acte, chaque décision.
Il a invité les préfets à privilégier le dialogue avec les forces vives locales (partis politiques, leaders communautaires et religieux, jeunes) à détecter les signaux de tension, les zones sensibles, les foyers de désinformation à mettre en place, en coordination avec les services compétents, des dispositifs préventifs de maintien de l’ordre et de veille sociale.
Lambert KOUAME
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