Présidentielle du 25 octobre 2025 : début de campagne relativement timide dans la zone sud d’Abidjan
les candidats à la présidentielles du 25 octobre déjà sur le terrain
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La campagne électorale en vue de l’élection
présidentielle du 25 octobre 2025 a démarré ce vendredi 10 octobre à minuit. Un
début relativement timide dans la zone sud (Treichville, Marcory, Koumassi) de
la capitale ivoirienne, Abidjan, que nous avons sillonné dans la matinée du
vendredi 10 octobre 2025.Tout est calme. Mais l’on remarque quelques signes.
Affiches routier 12 m2 du candidat Alassane Ouattara se chevauchent avec ceux
de la Commission électorale indépendante (CEI-organe organisateur de l’élection),
appelant les ivoiriens à aller voter. Des chevalets faits en contreplaqués sont
également posés à plusieurs endroits stratégiques. Mais aucune affiche n’est
visible sur ces derniers. Cette froideur de début s’explique par le fait que
hormis Jean-Louis Billon, les quatre autres candidats que sont Ahoua Don Mello,
Henriette Lagou, Simone Ehivet Gbagbo et Alassane Ouattara ont choisi de démarrer
les « hostilités » à l’intérieur de la Côte d’Ivoire.« Pour l'instant pas d'affichage, c'est le 14
octobre. Mais il y’aura des villages de campagne », nous a confié un
militant du RHDP à Treichville.Cette campagne qui s’achèvera le jeudi 23 octobre 2025
à minuit est encore timide car elle se déroule dans une atmosphère tendue où l’opposition
prévoit une grande marche à Abidjan, pour dénoncer le processus électoral. « Pour le moment, nous observons avant de lancer
la grande artillerie, à cause de la marche de l’opposition. A partir de
dimanche, vous verrez que les choses iront à 100 à l’heure », a fait
savoir un membre de l’équipe de campagne de Mme Simone Ehivet Gbagbo à Marcory.A la veille de l'ouverture de la campagne, le
président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime
Coulibaly-Kuibiert, a rappelé que : « les candidats pourront organiser des
réunions électorales, des manifestations publiques, sous réserve d’une
déclaration écrite préalable à l’autorité administrative compétente ».Il a souligné, en outre, que les candidats pourront
également apposer des affiches de campagne et autres effigies de propagande,
porter des habits avec motifs, couleurs, logos ou effigies des candidats ou
partis politiques, diffuser des circulaires et faire usage de spécimens de
bulletins de vote.« Toutefois, sont interdits l’utilisation des
véhicules administratifs, la publication de sondages, les propos injurieux,
diffamatoires ou révélant un manquement grave à la Constitution et l’incitation
au mépris, à la haine, au racisme, au tribalisme et à tout fait constitutif
d’infraction à la loi pénale », a-t-il dit.Aux dernières nouvelles la marche de l’opposition a
été annulée par le préfet d’Abidjan.Solange ARALAMON
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