La Côte d’Ivoire écrase le Kenya et retrouve la Coupe du monde douze ans après

14 oct. 2025, 23:50

Auteur d’un but splendide face au Kenya, Yan Diomandé (numéro 9) confirme son statut de révélation de cette campagne qualificative

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Douze ans après leur dernière apparition sur la scène mondiale, les Éléphants de Côte d’Ivoire retrouveront enfin la Coupe du monde. Les hommes d’Emerse Faé ont validé leur ticket pour le Mondial 2026 en s’imposant avec autorité (3–0) face au Kenya, ce mardi soir, au stade olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé.

Dès l’entame, les Ivoiriens ont donné le ton d’un match à sens unique. Organisés en 4-4-2, ils ont rapidement pris le contrôle du jeu, portés par un Amad Diallo étincelant. L’ailier de Manchester United s’est illustré dès la sixième minute par une frappe repoussée de justesse, avant de délivrer la passe décisive pour Franck Kessié, auteur de l’ouverture du score. Le milieu de terrain d’Al-Ahli, déjà buteur contre les Seychelles, confirme sa forme étincelante avec une deuxième réalisation en une semaine.

Les offensives ivoiriennes se sont ensuite multipliées, notamment grâce à Nicolas Pépé, dont les tentatives ont manqué de réussite. Peu avant la pause, Amad Diallo a encore fait trembler le stade sur une lourde frappe qui a frôlé la transversale.

Au retour des vestiaires, la domination ivoirienne s’est accentuée. Le jeune Yan Diomandé, véritable révélation de cette campagne, a doublé la mise d’une frappe surpuissante après un slalom dans la défense kenyane. Malgré quelques incursions adverses, la défense ivoirienne, bien organisée autour de Guéla Doué, n’a jamais été véritablement inquiétée.

Sous une pluie battante, les Éléphants ont parachevé leur succès en fin de match grâce à un superbe coup franc d’Amad Diallo, scellant ainsi une victoire nette (3–0) et une qualification méritée. Les changements opérés par Emerse Faé — notamment les entrées de Simon Adingra, Sébastien Haller, Oumar Diakité et Zohouri — ont permis de gérer sereinement la fin de rencontre.

Ce succès offre à la Côte d’Ivoire sa quatrième participation à une phase finale de Coupe du monde, après 2006, 2010 et 2014. Un retour au sommet qui consacre le travail d’Emerse Faé et de toute une génération, bien décidée à marquer l’histoire du football ivoirien.