Édito
Bien que notre magazine ait pour vocation première de raconter exclusivement l'actualité de notre club, rien ne nous interdit, à l'occasion, d'élargir notre champ de vision.
Et comment ne pas le faire lorsque notre équipe nationale réussit l'exploit de se qualifier pour la plus belle et la plus suivie des compétitions sportives au monde : la Coupe du Monde de la FIFA. Après l'Allemagne en 2006, l'Afrique du Sud en 2010 et le Brésil en 2014, cette nouvelle qualification vient rappeler au monde que la Côte d'Ivoire demeure une terre de football. Douze ans après la génération dorée des TOURÉ (Kolo et Yaya), ZOKORA Didier, KALOU Salomon, Copa BARRY, Max Alain GRADEL, YAO Kouassi Gervais, etc. les Éléphants retrouveront en juillet prochain les pelouses nord-américaines, théâtres d'affrontements entre les meilleures nations du globe. En tant qu'acteurs du football ivoirien, nous tenons à féliciter tous ceux qui ont œuvré à cette réussite : joueurs, encadrants, dirigeants et toutes les forces vives qui ont cru en ce projet. Vous faites la fierté de tout un peuple et démontrez, une fois encore, que la Côte d'Ivoire sait se hisser au plus haut niveau. Cette qualification dépasse le seul cadre sportif : elle constitue une source d'inspiration et d'espoir pour l'ensemble du football national, qu'il soit professionnel ou amateur, masculin ou féminin, jeune ou senior. Car au-delà de la performance, la participation à la Coupe du Monde permet aussi à une nation de bénéficier d'un rayonnement international, mais également d'un soutien renforcé de la FIFA pour développer ses infrastructures, ses programmes de formation et sa gouvernance sportive. Pays hôte de la dernière Coupe d'Afrique des Nations, la Côte d'Ivoire dispose désormais d'équipements modernes et d'infrastructures sportives de haut niveau, qui profitent à notre championnat de Ligue 1 et à l'ensemble de nos clubs. A noter aussi une constante dans la structuration de la Direction Technique Nationale, dont les effets positifs se traduisent déjà dans les résultats de nos sélections de jeunes, chez les filles comme chez les garçons. Puissions-nous tirer pleinement parti de cette qualification historique pour consolider les progrès accomplis et franchir une nouvelle étape dans la professionnalisation et la compétitivité de notre football. Et souhaite, enfin, que les Éléphants ne nous fassent plus attendre douze longues années avant de barrir à nouveau sur la scène mondiale.
Benoît YOUS
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