Le match opposant la Côte d’Ivoire au Kenya, le mardi 14 octobre 2025, comptant pour la dernière journée des éliminatoires du Mondial 2026, a été marqué par une forte pluie qui a momentanément perturbé le jeu. Dans les dernières minutes de la rencontre, la pelouse du Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé s’est retrouvée envahie d’eau, rendant difficile la circulation du ballon.

Face à la polémique, le Directeur général de l’Office national des sports (ONS), Ousmane Gbané, est revenu sur cet épisode lors d’une conférence de presse tenue le lundi 20 octobre à Treichville.

Il a tenu à rassurer l’opinion publique sur l’efficacité du système de drainage du stade :

« 15 minutes après l’arrêt de la pluie, moi-même je suis descendu sur la pelouse avec mes collaborateurs, et moi-même j’ai fait des conduites de balle pour montrer que la balle circulait sans problème. Donc au bout de 15 minutes, toute l’eau qui était là a été drainée par le système de drainage du stade. Je dis 15 minutes après, parce que ce sont les règles en matière de drainage de pelouse. En termes d’assainissement, lorsque vous avez une grosse pluie, 5 minutes après, on ne doit plus voir l’eau dans les caniveaux. Si on ne voit plus l’eau dans les caniveaux après 5 minutes de pluies, c’est que votre système de drainage va bien. Pour les pelouses, c’est 15 minutes : si après 15 minutes, la balle peut toujours rouler, c’est que le système de drainage est bon. »

Le responsable a précisé que la pluie tombée ce soir-là était d’une intensité exceptionnelle :

« Ce qu’on doit dire aux Ivoiriens, c’est qu’en 24 minutes, il est tombé 38 millimètres d’eau. En météorologie, quand vous avez 30 millimètres de pluie en une heure, on parle d’orage avec possibilité d’inondation. Je vous parle des faits : il est tombé 38 millimètres de pluie en 24 minutes. Mais à la fin de la pluie, 15 minutes après, il n’y avait plus d’eau sur la pelouse. »

Il a rappelé que la même pelouse a accueilli, quelques jours après l’incident, deux rencontres internationales sans aucun problème, preuve selon lui de sa bonne qualité.

« Si la pelouse était défectueuse, le commissaire de match n’aurait pas autorisé que ces rencontres se jouent », a-t-il conclu

Le Directeur général de l’ONS a assuré que la gestion de la pelouse d’Ebimpé a été confiée à une entreprise leader du domaine. Reconnaissant que le système de drainage a été débordé, il a néanmoins rappelé que toute œuvre humaine n’est pas parfaite et a promis de veiller à ce que des mesures soient prises pour pallier les failles observées.

Ce n’est pas la première fois que le stade d’Ebimpé est au centre d’une telle controverse. En septembre 2023, une inondation similaire avait été observée lors d’un match amical entre la Côte d’Ivoire et le Mali. À la suite de cet incident, des travaux d’urgence avaient été effectués pour remettre la pelouse en état avant la CAN 2023, organisée en terre ivoirienne.

GZ