Décentraliser pour libérer la Côte d’Ivoire : le message fort d’Ahoua Don Mello à Bondoukou
Don Mello est allé à la rencontre des populations de Bondoukou
Ecoutez cet article en audio
Lire
Continuer
Pause
Arrêter
Bondoukou, la ville aux mille mosquées, a accueilli le
candidat Ahoua Don Mello pour un meeting
sur le terrain du centre culturel, mercredi 22 octobre 2025. Devant une foule
nombreuse, le candidat indépendant a exposé sa vision d’une Côte d’Ivoire
décentralisée, où chaque région devient un centre de décision et de
développement.Accompagné de son directeur national de campagne,
Kévin Fiéni, le candidat a été accueilli par une population conquise. « Ce que le candidat Ahoua Don Mello propose, c’est ce
qu’il faut en Côte d’Ivoire la souveraineté à tous les niveaux. Il sait
l’expliquer, le justifier, et surtout, il sait l’incarner », a affirmé Kévin
Fiéni, saluant « le meilleur projet de société » pour un pays qui
veut passer à un autre Cap de son développement. Il a invité les
populations à faire confiance à cette vision ambitieuse, fondée sur la
redistribution du pouvoir et des richesses à l’échelle locale.« Le 25 octobre, nous devons voter massivement pour ce
projet de société. Parce que le développement ne viendra pas d’en haut, mais de
nos régions, de nos propres initiatives », a-t-il indiqué.Pour Ahoua Don Mello, la décentralisation n’est pas
qu’un concept administratif : c’est une vision politique et économique. En
s’appuyant sur les potentialités régionales, il veut transformer les villes
frontalières en pôles de développement industriel. « Le Zanzan
c’est l’Est de la Côte d’Ivoire, en lien direct avec le Ghana, le Togo et le
Bénin. Notre ambition est d’en faire un espace d’échanges et de production
industrielle qui puisse dialoguer économiquement avec ces pays voisins »,
a-t-il déclaré.Le candidat estime que Bondoukou et sa région
disposent des atouts nécessaires pour devenir un modèle de cette nouvelle
politique territoriale.« Bondoukou est riche en ignames et en noix de cajou.
Les conditions sont réunies pour passer de l’agriculture à l’industrialisation.
Il faut faire du Zanzan un véritable pôle industriel, avec les infrastructures
et les services nécessaires : électricité, eau, téléphonie, banques… », a-t-il
expliqué.
Dominique KOBA
Donnez votre avis