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La Côte d’Ivoire s’impose comme la deuxième meilleure économie la plus cotées en Afrique subsaharienne, selon Fitch Ratings
Aujourd'hui, 09:29

Adama Coulibaly, ministre ivoirien des Finances et du Budget

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L’agence de notation Fitch Ratings a relevé la note de crédit souveraine de long terme en devises du pays, la faisant passer de « BB- » à « BB », assortie d’une perspective stable, selon un communiqué publié le 12 décembre 2025 par le ministère des Finances et du Budget et consulté dimanche 14 décembre 2025 par Pressecotedivoire.ci

Cette décision constitue une avancée majeure dans la reconnaissance de la solidité macroéconomique et financière de l’État ivoirien. Le relèvement direct de la note, sans passage préalable par une perspective « positive », demeure un fait rare dans l’univers de la notation financière, relève le ministère. Il ajoute que cela traduit la forte confiance de Fitch Ratings dans la robustesse des fondamentaux économiques du pays ainsi que dans la qualité de la gestion des finances publiques.

Avec cette nouvelle évaluation, Fitch s’aligne sur les récentes décisions de Moody’s et de Standard & Poor’s (S&P), consolidant ainsi la position de la Côte d’Ivoire comme la deuxième meilleure signature de crédit en Afrique subsaharienne, à seulement deux crans de la catégorie très prisée de l’« Investment Grade », se réjouit le gouvernement ivoirien.

Cette amélioration intervient dans un contexte régional marqué par des incertitudes économiques et financières, mettant en lumière la résilience de l’économie ivoirienne et l’attractivité de sa signature auprès des investisseurs internationaux.

Selon Fitch Ratings, plusieurs facteurs clés ont motivé ce relèvement. Il s’agit notamment de la stabilité de l’environnement politique, qui renforce la prévisibilité des politiques publiques, ainsi que d’une croissance économique soutenue et diversifiée, projetée à plus de 6 % en moyenne au cours des prochaines années. Cette dynamique est portée par l’essor des secteurs pétrolier, gazier, minier et de la transformation agricole.

L’agence souligne également la rigueur de la gestion budgétaire, avec un déficit public attendu à 3 % du PIB dès 2025, conformément aux critères de convergence de l’UEMOA. Par ailleurs, la gestion proactive de la dette publique a permis d’en améliorer le profil, avec un ratio dette/PIB qui devrait reculer de 59,5 % en 2024 à 58,2 % en 2025, poursuivant ainsi une trajectoire baissière.

Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire s’est félicité de cette décision, qu’il considère comme le fruit des réformes structurelles engagées sous le leadership du président de la République. Il a réaffirmé son engagement à maintenir une gestion macroéconomique prudente et à renforcer une trajectoire de croissance inclusive et durable, au bénéfice des populations et de l’économie nationale.

Lambert KOUAME

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