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SNPECI (Fraternité Matin) / Licenciement : Les agents font un sit-in pour interpeller les autorités
26 nov. 2018, 16:20

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Les déflatés de la Société nouvelle de presse et d'édition de Côte d'Ivoire (SNPECI), entreprise éditrice de Fraternité matin, ont organisé un sit-in, ce lundi, dans les locaux du groupe sis à Adjamé, pour protester contre la décision de licenciement prise par la direction générale. 
Pour la porte-parole du collectif des déflatés, Marcelline Gneproust, ce licenciement ne répond à aucune logique valable dans la mesure où un audit de la situation financière du groupe a dévoilé clairement les critères de licenciement. "À l’issue de l’audit, 3 types d’employés étaient visés par le licenciement pour le motif économique’’, a-t-elle déclaré. 
Il s’agit, selon elle, des emplois à faible valeur ajoutée, c’est-à-dire qui ne participent pas au cœur-métier qui est la presse et l’imprimerie, des travailleurs faiblement qualifiés dont l’analyse de leur profil individuel n’autorise pas une reconversion par la formation, le coaching ou le tutorat sur de nouveaux emplois, et des salariés en situation particulière (congé maladie de longue durée) ou tout autre cas d’indisponibilité.
‘’ 98% des personnes licenciés ne correspondent à aucun de ces critères. Si je prends le cas des journalistes, ils ne répondent à aucun critère, alors nous nous demandons pourquoi un licenciement’’, s'est interrogée,  Marcelline Gneproust, avant de lancer un appel aux autorités ivoiriennes. "Fraternité Matin est la maison de l’Etat. Il ne peut pas se passer des choses sans que nos autorités ne réagissent. Nous les interpellons, nous leur demandons de regarder dans cette direction, car il y a eu des irrégularités dans la procédure’’, a-t-elle lancé. 

Gael ZOZORO
 

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