Les enseignants résidents de la cité des professeurs du lycée moderne Goffry Kouassi Raymond de Sassandra et leurs familles éprouvent de sérieux problèmes. La voie d'accès à leur lieu d'habitation et de travail est fortement dégradée. Les conducteurs de taxis qui y vont se comptent sur le bout du doigt vu cet état. Ils font fréquemment face à des coupures d'eau les obligeant avec leurs familles à parcourir des distances à bord de tricycles ou à pied à la recherche de l'eau avant d'aller dispenser le savoir aux apprenants qui ne manquent pas souvent de rire d'eux.

L'éclairage de la cité Goffry n'est pas irréprochable. Une bonne partie du camp des professeurs se retrouve dans les ténèbres à la tombée de la nuit. La cité construite en hauteur depuis la période de l'accession à l'indépendance de la Côte d'Ivoire n'a pas fière allure en ce moment en dépit des efforts des résidents pour la maintenir en bon état.

Les piliers sont accidentés à plusieurs niveaux et la crainte de les voir s'écrouler un jour est réelle chez les visiteurs et même chez les résidents. En attendant la réhabilitation, c'est la grâce de Dieu qui met à l'abri d'un malheur la centaine de résidents de la cité qui a aussi soif de peinture. Toutes ces réalités ont été portées à la connaissance du maire Sangaret Zié Léonard au cours d'une rencontre le samedi 25 février 2023 à son domicile par Cissé Hassane, président du comité des résidents de la cité Goffry.

Le premier magistrat de la cité de Sassandra, très touché par le cri de détresse de ce dernier au nom de ses collègues, a promis de réagir dans un délai raisonnable. A l'en croire, il a de grands projets pour le plus vieux lycée de la région du Gboklè et des résidents de sa cité. «Bientôt, la phase d'exécution sera en marche», a promis Sangaret Zié.

Touré Boa 

Correspondant régional