Opérations de rafles : Ange Kessi donne des consignes et menace les hommes en tenue qui ne respectent pas les normes





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Dans un communiqué diffusé sur la page Facebook de la police nationale, le Commissaire du Gouvernement, le Contre-amiral Ange Kessi Kouamé s'est voulu très rassurant sur les méthodes et les conditions de rafles.

En effet, lors d'une rencontre avec l'ensemble des chefs des différents services de police du district d'Abidjan à l'Ecole Nationale de Police, Ange Kessi a fait savoir qu'il n'est aucunement contre les rafles. 

"Ce sont les méthodes que je désapprouve. Car ces genres d'opération, quand elles sont bien organisées, visent à protéger les populations et non à les traumatiser  ",  a-t-il dit.

Pour le Chef du Parquet militaire, les rafles devraient répondre à une norme. Et dans l'exécution à des méthodes plus adaptées dans le respect des droits de l'homme.

 Selon le Commissaire du Gouvernement, les rafles sont permises lorsque des manifestants violents sont recherchés, lorsque des individus recherchés par la justice sont signalés dans un lieu et à un moment donné, dans une enquête de flagrance ouverte après un braquage, des individus sont signalés, se dirigent en un lieu précis dans des véhicules bien indiqués, en cas de couvre-feu ou tout autre situation exceptionnelle. Si une rafle générale est nécessaire, elle se limite à la voie publique et non dans les habitations privées et quartiers résidentiels pour lesquels ces opérations n'y sont pas permises à minuit ou à deux heures du matin.

 "Les rafles, c'est l'exception. La liberté de circuler, c'est la règle. On ne doit rafler que dans des circonstances exceptionnelles prévues par les textes et encadrées par des consignes strictes.Ne pas ériger les rafles en règle mais en situation exceptionnelle. S'il n'y a pas de situation exceptionnelle, il n'y a pas de rafle. Sinon l'officier qui a opéré ces rafles sera poursuivi. Et si ces rafles ont été suivies de racket pour libérer les raflés, il aggrave sa situation" a mentionné le Procureur militaire.

Poursuivant, Ange Kessi a souligné que si des Autorités Administratives ou Policières doivent prescrire des rafles dans une ville, une commune, celles-ci devront se limiter à un quartier ou une position déterminée par l'ordre de rafle.

Le commissaire du gouvernement a conclu que ses visites se poursuivront dans les Commissariats et les brigades pour féliciter les hommes en tenue  reconnus pour faire du bon travail et sensibiliser et interpeller ceux qui ternissent l'image de la grande muette ivoirienne.

Solange ARALAMON

 

 

 

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